vendredi 18 mai 2007

Le chant du coq, jour 1

Matin du 18 mai, 8h00
Ce matin, dans le Laika, le coq a chanté – celui du téléphone portable de Marc Fiévet. A 7 sept heures et demie. Effort inutile de ce volatile électronique : nous étions déjà levés, en train d’avaler notre verre de Ricoré.
Le tour de France de NS55 débute aujourd’hui, donc.

Nous avons passé la nuit rue Benjamin Constant. Sur l’île de la Jatte, à Neuilly sur Seine. Fiévet a lui-même habité, autrefois, boulevard du Parc, à une cinquantaine de mètres de l’endroit où nous avons garé le camping-car pour passer la nuit. Clin d’œil amusant, puisque nous sommes ici sur les terres d’un certain N.S. - sans 55, celui-là, puisqu’il s’agit de Nicolas Sarkosy, évidemment (1).



Le sommeil a été difficile à trouver, cette nuit. Le quartier est pourtant très résidentiel, donc bien fréquenté. Nous avions fait la route depuis Marseille, et n’avons retrouvé Marc qu’après minuit. Problème, une fois installés dans nos couchettes, un oiseau à l’âme blagueuse s’est mis en tête de chanter à tue-tête. Une sorte de pivert, dont les cris faisaient parfois penser à une corde à linge en train de crisser. Du coup, je n’ai pas fermé l’œil avant deux heures du matin.

On se demande ce que fait la police (plutôt omniprésente dans le secteur, où notre nouveau président possède un appartement)...
Je me suis résigné en pensant qu’il s’agissait là des joies normales du camping-car, alors que je me retournais pour la énième fois dans ma couchette.


Aujourd’hui, c’est une sorte de prologue. Comme sur le tour de France - l’autre, celui des faux-cols et des échappées survitaminées. Une journée en partie consacrée à la logistique. Au programme, donc, une visite chez l’éditeur, ce matin, pour récupérer quelques 200 livres, ainsi que du matériel promotionnel (affiches, autocollants…). Nous devons ensuite rendre visite à l’avocat de Fiévet, maître Pech de Laclause, qui s’apprête à déposer dans quelques jours une requête devant le tribunal administratif, en responsabilité contre l’Etat – relançant ainsi le dossier, sur son versant judiciaire. Rendez-vous également calé, enfin, avec une visite au Ministère de la crise de la justice, rue de Tolbiac. Cette association est présidée par Chantal Cottet. Cette artiste se bat pour que la justice française soit au service des justiciables, et non d’intérêts moins avouables. Il y a quelques mois, elle avait elle-même réalisé un tour de France – en s’installant avec une tente sur le parvis des tribunaux de nos villes - pour alerter le contribuable et justiciable.
Voilà pour le programme du jour.

Les choses sérieuses commencent véritablement demain. Avec une première étape qui s’annonce prometteuse...


Olivier-Jourdan Roulot

(1) Bien que nous pourrions ergoter, en remarquant perfidement que le dit N.S. loge aujourd’hui au… 55, rue du Faubourg Saint-Honoré, à l’Elysée.

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