mardi 29 mai 2007

Retour sur l'étape de Perpignan en images

Le feuilleton-photos de l'étape de Perpignan de jeudi, minute par minute...



- 9h15 : l'heure, c'est l'heure !


Bon pied bon oeil, NS55 décide de passer à l'action.
Selon le mode opératoire désormais habituel sur ce tour de France, le camping-car a été positionné face à la cible, à la première heure du (petit) matin.
Pour que le Laika soit aux premières loges, juste devant les quelques marches de l'entrée de la direction, l'aviseur a du sortir de sa poche une rallonge imprévue : 55 euros, soit le tarif d'une nuit dans le petit hôtel faisant face au bâtiment des douanes, de façon à pouvoir revendiquer une place pour le camping-car sur le petit parking de l'établissement.
Au passage, Yann, le caméraman, et moi-même avons pu profiter d'une nuit dans un vrai lit, ce qui n'a rien d'un luxe - et l'équipe d'une bonne douche pas inutile.
Maintenant, place à l'action, donc : face à la caméra de France 3, NS55 gravit les marches.
Une habitude, désormais. Mieux qu'à Cannes !


- 9h17 : " Marc Fiévet ! J'ai un livre à déposer ! "



Après avoir sonné à l'interphone, une femme vient ouvrir la porte.
" Bonjour Madame, Marc Fiévet !
Je viens rencontrer le directeur ", explique l'ex agent infiltré, en pénétrant dans le bâtiment d'un pas décidé.
La femme, un peu effrayée par cette visite, précède le convoi d'un pas hésitant.
Derrière, l'équipe de télévision suit l'affaire au plus près !






- 9h24 : La vie de couloirs...



Après avoir patienté quelques minutes à l'accueil, au rez-de-chaussée du bâtiment, Fiévet et la petite troupe suiveuse sont invités à monter à l'étage. Celui du secrétaire général de la direction de Perpignan.
L'attente se prolonge, dans le couloir.
Petit polo de saison, espadrilles aux pieds, sacoche à la main, NS55 tient un exemplaire de son ouvrage, dans sa main droite. Face à la coupe.
Prêt à dégainer son stylo, le moment venu, pour dédicacer l'objet... Faire le job, quoi !




- 9h28 : une mission, c'est une mission...


La chance n'est pas avec nous sur cette nouvelle étape. Après Lyon, après Nice, après Marseille, le directeur régional de Perpignan n'est pas là, lui non plus !
La chose est confirmée par le secrétaire général.
Dommage. En effet, Philippe Galy est une vieille connaissance de NS55. Il est d'ailleurs un des héros du livre cosigné avec le journaliste Olivier-Jourdan Roulot. Il possède ainsi sa fiche, dans le casting qui présente les principals protagonistes de l'affaire Fiévet. On y apprend qu'il était attaché des douanes françaises à l'ambassade de France à Londres.
C'est lui qui visite à plusieurs reprises NS55 en prison, pour le convaincre de cacher aux autorités judiciaires sa véritable identité.
Le précipitant ainsi dans un terrifiant tunnel noir...
Le directeur régional étant absent, l'ex-agent infiltré décide d'appliquer la procédure. N'ayant pas pour habitude d'abandonner une mission en route, il sort son stylo et dédicace son ouvrage à l'intention de son camarade Galy.
Alors qu'il était toujours en prison, depuis plus de neuf ans, lors d'une des dernières conversations entre les deux hommes, Galy avait soufflé ceci à celui que les douanes ont envoyé au front : " Allez, Marc, tout ne va pas si mal ! "
Probablement ce qu'on appele le sens de la mesure...



- 9h34 : une histoire stupéfiante...


Sa mission remplie, NS55 redescend les escaliers vers le hall d'accueil. Il va saluer la fonctionnaire qui l'a accueilli.
Celle-ci reste cachée dans une autre pièce.
" Galy n'est pas là ", lui explique le visiteur.
" Non, je n'avais pas rendez-vous ", répond-il à la question de la femme, toujours pas rassurée.
" Je fais une tournée pour remettre mon livre et informer les fonctionnaires.
J'ai appelé la direction générale à Paris, ce matin, pour les prévenir ".
Toujours cachée derrière la porte, la fonctionnaire écoute cette drôle d'histoire.
Fiévet, lui, poursuit son récit, décidé à parfaire l'information des agents des douanes.
" Philippe Galy est un des héros de mon livre. Il a joué un rôle important dans cette histoire. Vous pourrez le retrouver en le lisant ! "

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