vendredi 18 mai 2007

L’étape du jour (en images)

Paris, vendredi 18 mai
Après un réveil en fanfare au large de Paris, sur l’île de la Jatte, le convoi s’est ébranlé à l’assaut de la capitale.

Une première halte était programmée à 9h15, rue de la Condamine, chez Hugo & Compagnie. Il a fallu bloquer quelques temps la rue, pour charger les caisses de livres que l’expédition emporte sur les routes de France. Les conducteurs pris au piège ont du patienter un moment, avec plus ou moins de bonne volonté.
Hugues de Saint Vincent, le patron de la maison d’édition, Emmanuel Amar, l’attaché de presse, ont participé avec entrain aux opérations de chargement pour aider à accélérer la manœuvre – et libérer ainsi les véhicules pris au piège.

Marc Fiévet a également récupéré plusieurs affiches, qu’il a installées immédiatement sur les vitres de son véhicule. Ainsi, les trois côtés du Laika (gauche, droite et arrière) sont dorénavant barrés d’un slogan choc : secret défense – celui qui a été accolé au dossier Fiévet.
Quelques reproductions de la couverture du livre sur l’histoire de Fiévet (Dans la peau d’un narco..) et l’adresse du blog sur lequel vous vous trouvez complètent cette étrange décoration.
Fiévet était attendu chez notre éditeur par un vieil ami, venu le saluer avant son départ et lui souhaiter bonne route.

L’ex-agent double s’est ensuite arrêté pour s’entretenir avec son avocat, maître Pech de Laclause, l’informer des modalités de son action en cours et discuter avec lui des derniers détails de la requête en responsabilité contre l’Etat que son défenseur doit déposer devant le tribunal administratif dans le courant de la semaine prochaine.
Après un tour d’inspection du véhicule, les deux hommes se sont donnés l’accolade.


En début d’après-midi, Fiévet a rendu visite à Chantal Cottet, la présidente du Ministère de la crise de la justice. Une halte dans le local de l’association, rue Tolbiac, pour écouter quelques recommandations. Cottet a elle-même réalisé un tour de France, il y a quelques mois, pour protester devant les tribunaux des errements de la justice. Fievet lui a dédicacé un exemplaire du livre.
La présidente du Ministère de la crise de la justice a proposé à Fiévet une prochaine action qui pourrait être menée bientôt à Paris.


Le reste de l’après-midi a ensuite été consacré à contacter des journalistes qui couvriront l’épopée de Fiévet sur nos prochaines étapes. L’action qu’il a engagée a semblé intéresser au plus haut point les rédactions que nous avons alertées.
La tournée devrait donc faire du bruit très prochainement.

Nous avons ensuite mis le cap au sud, pour gagner notre étape de samedi. Plusieurs heures de route, avec une halte repas sur le parking d’une station service, sur le bord de l’autoroute, au milieu des 33 tonnes au repos.

Fiévet, qui avait préalablement fait une halte dans un supermarché, s’est mis aux fourneaux.
Au menu du soir, pizza et salade (endives et tomates). Plus un verre de rouge.
Un vrai festin, vous le voyez !
Nous avons même pu prendre une douche bienvenue après ces dernières heures harassantes. Même si les cabines de douche de la station-service avaient un petit air de... cellule de prison.

La journée de demain s’annonce bien. Elle sera importante, avec un rendez-vous assez délicat.
Nous nous installerons devant la cible en pleine nuit, de façon à être opérationnels au petit matin. Entre trois et quatre journalistes, plus un photographe envoyé par un grand hebdo, devraient nous retrouver.
La suite des aventures du tour de France de la réhabilitation dès demain, donc. Ici même...


Olivier-Jourdan Roulot

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