mercredi 13 février 2008

NS55 dans l'enquête du Télégramme

Le Télégramme de Brest consacre un nouvel article dans son édition du jour à l'histoire incroyable de Marc Fiévet. Paru en page 9 du quotidien breton, cet article vient boucler une série de reportages choc, signés Hervé Chambonnière, dans lesquels le journaliste plonge avec ses lecteurs dans le monde trouble du narcotrafic.
Dans NS55 au coeur des réseaux (titre du papier du Télégramme), le journaliste revient longuement sur le cas stupéfiant de ce " dealer au service de l'Etat français ", " aux missions couvertes par le secret défense ", que " rien ne prédestinait à ce rôle ".
Il est notamment question " de l'ombre de Pasqua, de l'impunité de certains amis du pouvoir " et de "drogue qui arrivait sur des aéroports militaires français " servant à " financer des opérations clandestines ".

Après cette alléchante mise en bouche, il ne vous reste plus qu'à lire l'article dans le texte (cliquer pour aggrandir):


Pendant ce temps, le narcotour se trouve à Paris, pour une escale technique. Le camping-car s'est positionné devant le siège de la DNRED (le service action et renseignement des douanes), rue de Charonne. NS a pris position devant le bâtiment dans la nuit, à 3h30, quand une place de choix s'est libérée face au bâtiment.


A 3h50, après quelques savantes manoeuvres, le Laika était parfaitement installé, prêt à tenir le siège de la DNRED. Ainsi positionné devant la " maison-mère ", entre le bâtiment et le café-tabac Le Cléopâtre, annexe de la douane, Fiévet était à pied d'oeuvre ce matin. Il n'a d'ailleurs pas fermé l'oeil de la nuit.


Ce matin, après cette nuit de veille, l'infiltré du tour de France avait déjà rencontré plusieurs douaniers. " Quelques vieux de la vieille, plutôt sympas", commente-t-il. " Les jeunes, eux, ne connaissent pas mon histoire. C’est donc une bonne action pédagogique ! ".
L'ex-infiltré a prévu de rester quelques temps face à ses anciens employeurs. En attendant de lancer les dernières étapes de ce narcotour. Avec quelques sacrées échappées en perspective. Il devrait y avoir du spectacle.
Nous en reparlerons ici. Cela va sans dire.

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