samedi 26 mai 2007

Retour sur l'étape de Marseille

Le feuilleton-photos de l'étape de Marseille de mercredi, minute par minute...

- 8h45 :
le Laika, au rdv de Marseille

Le camping-car est installé en double file devant l'entrée de la direction interrégionale des douanes de Marseille, à quelques pas de la place de la Joliette.
Bien qu'arrivé le soir précédent sur le site, et avoir veillé toute la nuit, l'ancien agent infiltré n'est pas parvenu à trouver une place pour parfaitement garer son encombrant véhicule.
Fiévet a passé une nuit exécrable, sur une avenue bien peu hospitalière. Entre le bruit de la circulation et la nécessité de veiller pour profiter de l'éventuelle libération d'une place de stationnement, la nuit a été particulièrement agitée.
Le repos, ce sera pour une autre fois !


- 9h10 :
(In)formation pour les fonctionnaires


Devant la porte monumentale de la direction des douanes, Fiévet discute avec quelques employées, venues fumer à l'extérieur du bâtiment une première clope matinale.
" Je suis là pour vous informer ! ", martèle NS55...




- 9h13 : Parties nobles

Devant le vieux diesel recouvert d'affiches " Secret défense ", Fiévet enfonce le clou.
" J'ai été lâché ! Ce sont des émasculés ! Oui, mesdames ! "


- 9h15 :
L'attaque c'est la défense !


Le Laika est mal garé. Il mord légèrement sur la route, le chauffeur n'ayant toujours pu trouver de véritable place.
Depuis quelques minutes, une patrouille de policiers est arrivée mettre un peu d'ordre dans le foutoir ambiant, à cette heure de grande circulation. L'ex agent, bon pied bon oeil, les a vus. Il sait que l'attaque reste encore la meilleure des défenses. Et décide de foncer vers l'ennemi potentiel !
Il faut à tout prix préserver la position du Laika. Une solution : Fiévet grimpe dans le cockpit, saisit un livre et se dirige vers le policier, décidé.
" Je fais un tour de France, je viens devant chaque douanes pour dédicacer mon livre et expliquer mon histoire ! "

- 9h17 : A l'ensemble de la police


" Je vous offre mon livre ! A vous et à vos collègues.
Il faut à tout prix que vous le lisiez.
Allez, je vous le dédicace ! A l'ensemble de la police ! "


















- 9h31 :
Cherchez le (bon) bureau...


Après avoir fait les 400 pas sur le trottoir, décoré son véhicule d'affiches et tenté de joindre (en vain) la direction des douanes à Paris, le roi de l'infiltration estime venu le temps de l'action.

Reste à trouver le bureau du directeur de l'antenne marseillaise. Un millier de fonctionnaires sont sous sa direction...

- 9h35 :
Les marches de Marseille

Sur le trottoir, Fiévet trépigne. Il décide que c'est l'heure, désormais. Suivi de notre caméra et d'une journaliste de radio, il pénètre dans le bâtiment.
" Je viens rencontrer le directeur ", annonce-t-il à l'employée à l'accueil.
" J'ai prévenu la direction générale à Paris ! "
Sans poser plus de questions, l'employée lui désigne l'escalier.
" C'est au second étage ".
A défaut de celles de Cannes (où il a un temps envisagé de se rendre pour profiter de la médiatisation du festival), Fiévet se lance dans l'ascension de l'escalier de l'immeuble des douanes.
Direction la... direction !



- 9h37 :
Au sommet de la hiérarchie

L'ascension s'est bien passée. Désormais, NS55 a atteint le second étage. Il s'est présenté à une fonctionnaire, qui est venue vers lui.
Il patiente, désormais. Le temps que les principaux intéressés soient prévenus.





- 9h42 :
Madame, un livre !

Après quelques minutes d'attente, une femme se présente.
" Marc Fiévet, madame ! ", se présente l'ex-infiltré.
Cette collaboratrice du directeur explique qu'il est absent ce matin, pour une réunion à la préfecture.
Décidemment, nous jouons de malchance. Les directeurs sont toujours en déplacement, ou indisponibles. A croire que cela fait même partie de la fonction !
Fiévet, lui, n'en a cure. N'écoutant que son tempérament, il sort un stylo bille de sa poche, pose son livre sur une banque d'accueil et s'adresse à la femme.
" Madame, je vais vous dédicacer l'ouvrage pour que vous puissiez le remettre au directeur. C'est pour l'ensemble de la direction ! "
La fonctionnaire se saisit de la chose, puis nous invite à quitter les lieux.
" Je suis désolée, je suis en réunion en ce moment. Pour un recrutement Cotorep..."

- 9h55 : Régional, interrégional... le bon échelon...
Après être ressorti du bâtiment, avoir reçu de nouveaux journalistes et patienté un peu, Fiévet décide de repartir à la charge, un livre à la main.
Le directeur interrégional n'est pas là ? Le directeur régional fera l'affaire, lui.
Après tout, nous ne sommes pas à une porte fermée près dans ce tour de France !


- 9h58 : Oui ? non ?


" Madame, c'est encore moi ! Je souhaite voir le directeur régional. Je veux lui laisser mon livre !
"Si le directeur interrégional était absent, le régional, lui, est bien là.
Allons-nous le rencontrer ?
Non. Le patron de l'échelon régional ne souhaite pas rencontrer NS55.
Nouvelle tentative infructueuse...







- 9h59 : Echec, pas mat !

L'aviseur ressort par le sas d'accès du hall d'accueil de la direction des douanes.
Dans sa main gauche, il tient toujours un livre, comme on le voit : il n'a pas pu placer la chose, cette fois...
C'est sans doute partie remise. Déjà, il prépare la suite !









- 10h02 : Livraison à domicile

Le caravane du tour s'est installée pile poil devant la direction des douanes de Marseille.
Depuis les marches de l'escalier qui descend vers l'entrée principale, on aperçoit parfaitement la remorque dont la bâche verte est recouverte d'affiches.
Immanquable !





- 10h20 :La fuite du narco...

Non, ce n'est pas la moto du directeur régional s'enfuyant à toute vitesse avec un exemplaire du livre choc écrit par Fiévet et Roulot, pour pouvoir lire ce document brûlant sans être dérangé.
C'est un journaliste, plus simplement, qui embarque avec lui l'ouvrage pour préparer un papier sur ce drôle de tour de France.


- 10h25 : Tu vas parler !

Conférence de presse à bord du Laika.
Toujours garé sur le bord de la route, devant le 48 de la rue Robert-schuman, le camping-car se transforme en salle de presse improviséee.
Après le journaliste de La Provence, celui de la Marseillaise, après la correspondante de radio France, c'est au tour du journaliste de 20 Minutes de s'installer à la table du camping car.
NS55 passe à la question !


- 10h35 : Je dirais tout !


Dans le cockpit du camping-car, le défilé se poursuit. C'est maintenant au tour de Laurent d'Ancona, plûme aiguisée de Marseille l'Hebdo, l'hebdomadaire du groupe La Provence, de s'asseoir à la table de NS55.
" Alors, c'est quoi, votre histoire ? "
Fiévet est chaud. Il passe à table...

- 10h40 : La lutte se poursuit...


NS55 répond avec fièvre aux questions du journaliste.
Le poing levé, il est décidé à poursuivre le combat.
" Ils ne veulent pas entendre parler de moi ? Ils ne vont pas être déçu ! Je vais faire en sorte qu'ils ne m'oublient pas. J'entends qu'ils aient honte de leurs actes ! "
Fiévet est plus combatif que jamais.
Le tour de France se poursuit, les étapes deviennent de plus en plus dures, nerveuses, mais l'aviseur a décidé de durcir le combat.
L'explication finale est pour bientôt !


- 11h15 : Allo, c'est l'aviseur !

Toujours à l'intérieur du compartiment du Laika, Marc Fievet prépare la suite des opérations. Dans ce véritable sous-marin itinérant, les journées sont longues et actives.
Presse, logistique, tuyaux, soutiens... Chaque étape se prépare comme une véritable opération commando.



- 11h40 : Fin d'étape

L'opération de Marseille touche à sa fin, désormais.
L'étape a été menée tambour battant.
En connaisseur, NS55 sait qu'elle a été une des plus belles de ce début de tour. Il sait aussi que le combat continu.
Il promet d'être de longue haleine.


- 12h15 : On plie tout

Après avoir tombé la chemise, l'ex infiltré décide de sonner la fin de l'opération marseillaise.
Il est temps de ranger le matériel et de lever l'ancre, désormais...



- 12h35 : Le bureau est fermé

Quand les heures de bureau sont terminées, le camping-cariste retrouve une tenue qui fleure bon les vacances et les petites routes de province.
On admirera l'élégance de l'ensemble - polo à rayures, short aux tons clairs et espadrilles décontractées.
Il est temps de passer à table !


- 12h35 : Un hamburger géant !

Après l'effort, le réconfort : on dira ce qu'on voudra, mais z'ont parfois du bon, ces proverbes à la noix !
Quoiqu'il en soit, l'aviseur, toujours très pro, décide d'attaquer illico, à peine les fesses posées sur une chaise de bistrot, un debrief de l'opération du jour. L'équipe, elle, a bien du mal à répondre présent, omnibulée par une faim tenace.
Face à elle, c'est surtout ce hamburger géant qu'elle a dans le viseur, et dans lequel elle croquerait volontiers...



- 15h55 : Quel(le) bel(le) air(e) !


Nous avons repris la route, laissant Marseille et son brouhaha derrière nous.
Nous revoilà à nouveau sur l'autoroute, ses stations et ses aires stéréotypées, où nous avons l'impression d'être enfermés depuis des jours.
Pendant que NS55 se traîne à l'arrière avec le camping-car, par une chaleur accablante, la voiture de tête fait une pause bien méritée, pour un petit ravitaillement.
L'occasion de faire des rencontres...


- 21h35 : Pause nocturne


Après 330 km d'autoroute parcourus sous une chaleur suffocante (et sans clim...), la caravane du tour est arrivée à Perpignan.
La température, toujours aussi lourde, n'est pas retombée, même si la nuit est tombée, elle.
Pas un brin d'air, ce soir, dans la capitale catalane française.
A l'intérieur du Laika, difficile de respirer. Alors, mieux vaut se mettre dehors, au bord de cette rue sans charme, à la recherche du moindre petit filet d'air.
Demain sera un autre jour !

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