dimanche 23 décembre 2007

Le narcotour fait l'évènement !

Au moment où chacun court après le chrono pour préparer le repas de Noël et trouver les derniers cadeaux en retard, NS55 vient de nous faire parvenir le PDF du long article que l'Observateur du Cambrésis lui a consacré dans son édition de jeudi 13 décembre suite à son escale dans sa ville natale.
Un article très complet, sur une pleine page, sur " ce camping-car bariolé façon Paris-Dakar sur lequel s'affichent des mots à faire pâlir le plus téméraire des sponsors ".
François Clay, le journaliste, évoque également le projet d'adaptation sur grand écran de ce qui sera une sorte d'infiltrés à la française.

(pour l'aggrandir, cliquer sur l'article):

jeudi 13 décembre 2007

L'article de La Voix du Nord

Voici la manchette et l'article parus mardi 10 décembre, dans l'édition de Cambrai de La Voix du Nord. Cette demi-page est du plus bel effet, coincée entre la page faits divers et celle des infos cambrésiennes.
A noter, la découverte d'un... radis noir de 10kg à Cambrai.
Rien n'est trop grand pour les enfants du pays !

La manchette :


L'article (cliquer pour aggrandir):


Le radis (cliquer pour aggrandir):

mercredi 12 décembre 2007

Halte aux... bêtises

Le tour de France vit ses dernières échappées pour cette année 2007, avant que la caravane, l'homme la machine, aillent se reposer au pied du sapin. Il faudra bien ça, quelques guirlandes et boules de Noël, pour se remettre d'une année riche en émotions sur les routes de notre pays.
Mais avant d'aller chanter des chansons idiotes devant l'arbre de saison, le camping-car poursuit son patient maillage, complétant étape après étape sa carte douanière de France.

Ce lundi, le Laika était de passage à Valenciennes (eh oui, la ville où les footballeurs creusent des trous dans les jardins pour y enfouir des sacs de billets de banque...). A l'ouverture des bureaux, dès 8h00, face aux douanes de Valenciennes, dans la zone de fret de Prouvy. La permanence du narcotour est restée sur place jusqu'à 09h30.
Etait-ce l'heure, la reprise de la semaine de travail ou la température peu élevée en cette période, l'ambiance était plutôt fraîche. Les douaniers sont passés devant cette sorte d'annexe de la maison comme si de rien n'était, la plupart accélérant le pas en baissant la tête.
NS55 a pu tout de même aborder un fonctionnaire. Mais il n'était pas intéressé...

La journée s'est ensuite poursuivie devant le centre de dédouanement de Cambrai, la ville des bêtises. A peine le temps de se positionner et les rideaux du bâtiment des douanes se sont baissés ! Le camping-car n'était pas installé depuis 3 minutes... NS a eu beau frapper aux persiennes, aucun signe de vie à l'intérieur !
Il a donc occupé le terrain, dans un curieux face à face entre le véhicule et le bâtiment des douanes devenu aveugle !
L'ex-infiltré a mis à profit son passage pour rencontrer la presse locale. Il y avait La Voix du Nord et l'Observateur (un hebdomadaire paraissant le week-end), venus interviewer l'enfant du pays.
Le camion et NS ont eu droit à de longues séries de photos.
On pouvait lire hier, mardi, le résultat dans La Voix du nord, avec un grand article pleine page (et même une manchette en une, dans l'édition de Cambrai).

lundi 10 décembre 2007

Les sons de radio Nova

Notre dernier reportage sonore diffusé il y a dix jours sur radio Nova est enfin arrivé.
Lors d'une rencontre entre NS55 et François Missen, l’ancien agent des douanes répondait à une question insidieuse du journaliste aguerri, spécialiste de la French Connection :
- alors, t’en as croqué ou pas ?
Les Nova-auditeurs ont eu la primeur de la réponse, sur l’antenne de Mathilde Serrel, l'animatrice de la matinale.
Nous vous la livrons maintenant, à votre tour, avec un léger différé...



dimanche 9 décembre 2007

Le narcotour sur Rue 89

Ca y est : depuis le début d'après-midi, les (nombreux) lecteurs de Rue 89 peuvent lire en ligne le sujet consacré par David Servenay à l'histoire du tour de France de NS55.
Un sujet sur la croisade de Fiévet, " dealer au service de l'Etat", comme le qualifie le journaliste.

L'article est plurimédia, puisqu'il propose également de la vidéo, avec une longue interview de l'ex infiltré. Savernay a également fait intervenir Jean-Henri Hoguet, l'ancien patron des services de renseignement et d'enquête de la douane française.

Enfin, il évoque également le projet de documentaire dont vous suivez ici les tribulations avec une autre itw vidéo d'un de vos deux serviteurs.
Pour retrouver le sujet, cliquez ici : Rue 89

samedi 8 décembre 2007

Panne de GPS...

Ce soir, NS55 passe la nuit dans le nord de la France. Sur le parking d’un centre commercial d’une ville où une curieuse tradition veut que les footballeurs enterrent des valises d’argent liquide (vous avez la réponse à cette petite énigme ? Le premier qui se manifeste en envoyant sa réponse gagne une casquette aux couleurs du tour de France !)

Vendredi matin, à la première heure, la caravane du tour était à Colmar, rue Denis Papin, devant la direction des douanes de la ville. Fidèle à sa stratégie d’occupation du terrain pour informer la gente douanière de la raison de sa présence et de son existence (pour ceux qui éventuellement n’auraient jamais entendu parler de cette histoire médiatique qui concerne pourtant directement leur maison), NS a pris pied à l’intérieur du bâtiment. Alors qu’il prenait le café et les croissants avec quelques fonctionnaires, le chef de la division est arrivé en le priant de quitter immédiatement les locaux. Une première, sur le tour : jusqu’à présent, Fiévet a souvent été évité par ceux qu’il vient visiter sur son tour de France des douanes ; certains acceptent de l’écouter et d’échanger avec lui ; d’autres, plus rares, l’ont même accueilli dans leurs bureaux, en ami. Mais il est vrai que la plupart du temps, le visiteur du narcotour trouve face à lui des fonctionnaires gênés et fuyants. Cette fois, c’est la porte dont on lui a montré la direction. Colmar marquera donc un moment historique dans la légende du tour.
« Ce fonctionnaire très formaté est promis à un brillant avenir », commente l’ex-agent infiltré. « Je lui souhaite un parcours sans faute dans la trajectoire verticale pour laquelle il semble s'être préparé. Je l’ai trouvé tout de même un peu coincé, le Roger, puisqu’il a même envisagé que j’usurpais l’identité de la douane française... » Une réaction qui fait sourire l’aviseur : « a-t-on déjà vu un véhicule officiel présenter les caractéristiques du Laïka ? »
On peut douter, en effet, bien qu’en matière d’infiltration nous avons appris qu’il valait mieux ne jurer de rien.

Au moment de reprendre la route, le visiteur du narcotour est tombé sur deux équipes de douaniers en faction sur un parking autoroutier, au nord de Colmar - à Orschwiller, précisément. Une aubaine immanquable, vous l’avez compris : il a directement foncé sur la cible, pour... contrôler leurs connaissances sur son stupéfiant dossier. Le contrôle a duré environ une heure.
« J’en ai profité pour leur parler de Duhamel et Auvigne, les directeurs généraux qui ont une lourde responsabilité dans mon histoire », souligne l’homme du tour.

Le camping-car a ensuite fini d’avaler la soixantaine de bornes le séparant de Strasbourg. Dans la capitale alsacienne, Fiévet s’est arrêté pour déjeuner devant la direction régionale des douanes. Le véhicule était garé au milieu de l’avenue, sur la bande de séparation des deux voies, la façade la plus revendicative face au bâtiment du 11 avenue de la Liberté.
Après le déjeuner, l’aviseur s’est dégourdi les jambes par une petite distribution de son fanzine. Avant d'entrer dans le bâtiment. Apercevant le directeur régional qui sortait de son bureau, Fiévet l’a immédiatement pris en chasse dans les couloirs. L’homme semblait connaître cette sinistre histoire. « Je l’ai questionné », précise NS55. « " Vous connaissez Gatard ? Vous connaissez Hoguet ? " Il m’a di " oui ". "Alors vous connaissez mon affaire ! " ». Visiblement, le patron de la douane locale n’avait pas le temps. NS a ensuite été saluer le secrétaire général. Au total, le véhicule est resté positionné devant le bâtiment pendant deux heures, le temps également de quelques échanges avec des agents du service de renseignement.

Histoire de voir du pays et de varier les plaisirs, la visite de courtoisie s’est ensuite déplacée vers le poste frontière de Kehl, jusqu’au centre de dédouanement du pont de l’Europe. Aucun douanier n’a jugé intéressant, utile ou sérieux de venir à la rencontre de cet attelage aux slogans sulfureux. « C’est vrai », concède le pilote, « oser écrire que deux directeurs généraux des douanes françaises ont trahi la parole de l'Etat, ça dérange le citoyen fonctionnaire lambda ! »



« Une journée excessivement pénible », bougonne NS55, au final. Il aura tout de même vendu huit exemplaires de son livre. « C’est déjà ça », constate-t-il froidement. « Ca paye les frais ».

Après avoir passé la nuit de vendredi à Metz, le Laika a repris la route en mettant le cap au nord, tôt ce samedi matin. Au moment de la pause déjeuner de midi, prise à bord, un automobiliste s’est arrêté pour acheter un livre. Quelques dizaines de kilomètres plus loin, le camping-car a stoppé son avancée à la sortie de Charleville pour saluer des douaniers en opération. Alors qu’un vent glacial soufflait, Fievet a proposé son livre aux membres de cette brigade de surveillance. Sans succès.

Le camping-car s’apprête désormais à parcourir les derniers kilomètres du tour de France pour cette année 2007. Il est temps d’arriver pour recharger les accus, d’ailleurs.
D’ores et déjà, quelques réparations s’imposent. « Il n’y a plus de générateur, plus de GPS, plus de téléviseur », liste l’agent nomade.
Il faudra que tout soit à nouveau en état de marche.
2008 approche à grands pas.

Le narcotour sur radio France Bleu Dijon

NS55 s’exprime sur les ondes de France Bleu Dijon, au micro de Baptiste Schweitzer. Raconter en Bourgogne l’histoire d’une... bavure, chapeau l’artiste !!!
L'interview a été réalisée cette semaine, et diffusée mercredi soir sur les ondes de la station de Dijon. france-bleu bourgogne
On écoute ça tout de suite, ici même.


jeudi 6 décembre 2007

Jours d'hiver sur le narcotour

Mercredi, le camping-car a fait escale à Dijon. Après avoir répondu en direct aux questions d’un journaliste de la rédaction de France Bleu Bourgogne (une interview diffusée mercredi matin à 7h50, que nous espérons pouvoir vous faire entendre très prochainement), le véhicule et sa remorque étaient stationnés devant la direction des douanes de la capitale de la Cote d’Or.
« L’accueil de l’adjoint du directeur des douanes a été courtois », commente NS. « Au minimum. Ce fonctionnaire a accepté que je le salue sans vouloir aller plus avant dans la compréhension de ma démarche. Au prétexte que ma visite n’était pas annoncée, il ne pouvait la prendre en considération... ».
Evidemment, cette rencontre réduite à sa plus simple expression a laissé l’ex collaborateur des douanes sur sa faim. « Quelle brillante démonstration d’absence de bon sens chez le personnel administratif formaté et soucieux de ne pas faire un pas, un mouvement qui pourrait entraver le bon déroulement d’une petite carrière exemplaire », fulmine l’évadé du narcotour. « Même la respiration est contrôlée ! »
A midi, NS55 a reçu la visite d’un journaliste de France Bleu Dijon, cette fois. L’interview s’est déroulée à bord du Laïka. Elle a été diffusée sur les ondes dans la soirée.

Fiévet a ensuite pris la route de Besançon, où il a fait une nouvelle étape devant les douanes. Quelques contacts et échanges avec les agents présents sur place, avant de reprendre la route. Sur son chemin, NS a fait une halte à l’entrée d’un péage autoroutier, au niveau de la dernière entrée après Montbéliard en direction de Mulhouse.
Il avait repéré une brigade de douaniers en faction. Après avoir garé son camping-car devant les fonctionnaires, il s’est chargé de parfaire leur information, les invitant à monter à bord pour leur communiquer des éléments sur son incroyable histoire.
C’est dans la nuit de mercredi qu’il est arrivé à Mulhouse, où il s’est arrêté au Mac Do de l'Ile Napoléon, pour se restaurer et gérer son courrier électronique.



Ce jeudi matin, il était en place pour une visite de courtoisie aux services techniques de la douane, avant d’aller passer une partie de la journée au poste frontière franco-suisse de Saint Louis. « L’accueil a été excellent », assure-t-il, « malgré l'occupation bien réelle des douaniers avec le scanner itinérant qui était en place ce jour ».
En fin de journée, Fiévet est retourné se garer sur le parking du Mac Do de Mulhouse (Wifi oblige), après un détour par le poste frontière franco-allemand de Chalempé – le temps d’une halte rapide devant un bâtiment désert, où une secrétaire le recevra, stupéfaite du récit de ce curieux visiteur.
Bilan total de la journée: 4 ventes. Soit 240 km de gasoil...

mercredi 5 décembre 2007

L’heure des comptes

Lundi, NS55 a retrouvé en fin de journée le camping-car, abandonné depuis une semaine au nord de Lyon, en lieu sûr. Après quelques journées de détente bien méritées en famille, le voilà à nouveau au volant du Laika, lancé à belle allure (90 km/h) sur les routes de notre beau pays.

Pendant ce temps, de notre côté, nous avons posé nos bagages dans nos foyers respectifs, revenus très fatigués après les dernières épreuves disputées dans une atmosphère toute hivernale. Question d’expérience, certainement, notre capacité d’endurance montrant souvent ses limites face au rythme imposé par l’impitoyable directeur du tour de France. J’ai personnellement accusé le coup, agressé dès mon retour par une angine qui a visiblement trouvé un terrain d’expression favorable.
« Gargarisme à l’eau javel, mon garçon ! », a préconisé l’ex-infiltré sur un ton de caporal de troupe, quand je lui ai fait au téléphone un bilan peu flatteur de la situation. Une recette de vieille grand-père sadique qu’il m’a affirmé pratiquer, et que je me garde bien de tester, rassurez-vous ! « Tu dilues un dé à coudre de javel, et tu gargarises avec ! », poursuivait-il à l’autre bout du fil.
Emmanuel aussi était sur les rotules. Côté porte-monnaie, fort heureusement, un salaire est tombé au moment propice, à ma grande surprise - en effet, ayant demandé ces derniers temps plusieurs avances aux journaux pour lesquels je travaille, je n’étais même pas vraiment sûr de toucher quoique ce soit. Une (petite) bouffée d’air, bienvenue avant les fêtes.
Il y avait vraiment urgence.

Côté producteur, nous allons refaire passer un nouveau dossier à Yannis. Mieux construit et structuré. Par ailleurs, quelques pistes se dessinent, ici ou là. Des contacts, des noms et des suggestions faites par les gens rencontrés sur notre route. Evidemment, dans cet exercice, les journalistes ont souvent des carnets d’adresse fournis. Ainsi, si Rue 89 n’a pas encore diffusé le sujet sur le narcotour et le documentaire en cours (aux dernières nouvelles, ce serait pour la fin de semaine), nous avons déjà eu un retour intéressant. Sous la forme d’un appel, cet après-midi à mon bureau marseillais, alors que je travaillais sur un article en rapport avec l’actualité politique. A l’autre bout du fil, un producteur ami de David Servenay, le journaliste de Rue 89. David nous en avait parlé, m’avait même transmis son contact, mais je n’avais pas encore eu le temps de donner suite. Le producteur a donc devancé l’appel. Nous avons discuté une bonne demi-heure ensemble. Le projet l’intéresse. Nous lui ferons passer un dossier d’ici la fin de semaine. En espérant, pourquoi pas, que la solution à nos angoisses financières se trouve ici. Quoiqu’il en soit, nous allons rapidement nous attacher avec Emmanuel à creuser les différentes pistes qui se présentent.
Ce sera notre priorité, dans les semaines à venir.

De son côté, NS55 est toujours sur les routes. Il a prévu quelques étapes, le temps d’une petite semaine, jusqu’au milieu de la semaine prochaine. Ce sera ensuite une petite coupure, pour la trêve des confiseurs. Il lui faudra revenir en forme pour l’année 2008, qui s’annonce décisive. En effet, à partir de janvier, on devrait assister à une montée en puissance du narcotour, avant l’arrivée et le final à Paris.


Dans sa stratégie d’occupation du terrain et de maillage du territoire national, les étapes actuelles, si elles sont importantes, font encore figure de mise en place. Avec le passage de la nouvelle année, la caravane devrait franchir un palier supplémentaire. L’heure des comptes aura sonné, cette fois.
Et ceux qui se refusent à en rendre devraient cette fois être mis face à leurs responsabilités.