mercredi 19 mars 2008

La lettre à Eric Woerth

Vous aviez pu en prendre connaissance en version audio dans un de nos sujets consacrés au final de Bercy, la voici maintenant en toutes lettres.
Elle, c'est la lettre adressée à Eric Woerth par NS55, après son siège du ministère des finances et de l'économie...


Paris, le 06 mars 2008
Monsieur le ministre,
Après avoir parcouru plus de 24 000 kilomètres à la rencontre des douaniers et personnels de la douane française, en visitant les écoles, les centres opérationnels et de très nombreuses directions aux quatre coins de l’Hexagone, j’ai alerté sur la question de la drogue dans notre société comme sur ma situation personnelle.

Adoubé et envoyé mener la guerre contre le narcotrafic en première ligne il y a presque vingt ans par votre prédécesseur Michel Charasse, et suite à ses propos tenus il y a quelques jours dans son fief de Puy-Guillaume – « que la douane fasse son travail et que le ministre actuel fasse le sien ! Ce sont à eux d’agir ! » -, il m’a semblé tout naturel de boucler ce tour de France en cherchant à vous rencontrer. C’est d’ici aussi que sont partis les ordres et les envoyés spéciaux pour venir me demander de cacher mon identité d’agent infiltré, faisant de moi un coupable idéal et à bon compte.

Voici trois jours que je suis devant votre ministère jour et nuit et vous n’avez pas estimé possible, ni intéressant ni opportun, de me recevoir malgré les sollicitations adressées à votre cabinet.
Démontreriez-vous par là votre mépris pour les agents de l’ombre sans lesquels vos services perdent toute efficacité dans la lutte contre la grande criminalité ?
Vous avez jugé préférable de m’ignorer, refusant par là-même de vous pencher sur mon dossier que vous pouvez, par votre position et votre intervention, enfin solutionner.
Je n’ose imaginer que la décision de justice de 2006 m’innocentant n’a aucune valeur à vos yeux… Faudrait-il encore que vous puissiez la consulter pour en apprécier la teneur.

Face à la superbe ignorance dans laquelle vous me laissez me débattre, vous ne vous étonnerez pas que je transforme ce courrier en lettre ouverte, en le transmettant aux médias qui n’ont cessé de dénoncer le caractère scandaleux et inique de ma situation. Confronté à une montagne d’indifférence, c’est la seule solution que vous me laissez pour espérer que vous lirez ce courrier.
On ne choisit pas toujours les armes avec lesquelles on va au combat, Monsieur le Ministre.
Ce 6 mars, NS55 de la DNRED dépose à vos pieds les armes de cette dernière campagne.
Ce faisant, soyez assuré que je continue le combat.

Respectueusement.
Marc Fiévet, NS55 DNRED

vendredi 14 mars 2008

Le témoin qu’on a voulu faire taire

Ce vendredi, en fin de matinée, NS a enregistré une émission à Paris pour la télévision. Sur le plateau, il avait pour voisins un commissaire divisionnaire à la retraite, un syndicaliste policier, ainsi qu’un avocat, qui défend notamment un témoin dans les affaires de règlements de compte qui avaient ensanglanté la banlieue de Grenoble, l’année dernier, pour le contrôle du trafic de drogue.
L’émission, qui dure une demi-heure, était animée par Dominique Rizet, qui est également grand reporter au Figaro et qui travaille avec Christophe Hondelatte, sur l’émission de France 2 Faites entrer l’accusé.
Les échanges ont porté sur le statut des témoins dans des affaires criminelles, et particulièrement sur la très délicate question de leur protection. Fiévet, l’homme à qui on a demandé de la fermer et de ne surtout pas coopérer avec la justice, était une sorte de grand témoin.
L’émission doit être programmée dans deux semaines, le samedi, en fin d’après-midi. Sur l’antenne de Planète justice, donc.

jeudi 13 mars 2008

La coke à la Une

Vu ce matin sur les façades de kiosques à journaux, une Une de l'Express stupéfiante : " Alerte à la cocaïne ", titre l'hebdomadaire sur une pleine page et sur fond noir (et avec un o de cocaïne qui s'est dilué dans la poudre...).
L'Express annonce une déferlante sur la France et se penche sur les filières des trafiquants et les nouveaux consommateurs.
Dans un entretien, Etienne Apaire, le patron de la mission interministérielle de lutte contre la drogue, évoque " un tsunami de la coke sur notre pays ", rappelant que " l'Europe est devenu la cible ".

Pendant ce temps, NS55, lui, s'est mis un moment au vert, du côté de Boulogne. L'homme et la machine (le fameux Laika) profitent d'un repos bien mérité.
Ce vendredi, l'ex-infiltré met à nouveau le cap sur Paris, pour enregistrer à 11h une émission de télé, sur un plateau sur lequel il retrouvera notamment deux policiers.
On en reparle...

dimanche 9 mars 2008

Une vidéo à la santé du tour !

En ce jour de scrutin municipal, à noter, sur le blog, une petite vidéo toute champêtre que nous venons de mettre en ligne, et qui revient sur l'étape de Puy Guillaume.
C'est l'heure de l'apéro, sous le soleil du Puy de Dôme, et c'est à voir en remontant le blog jusqu'au 26 février dernier.
Pour ceux qui ont suivi jour après jour les aventures du narcotour, et pour les autres aussi !

vendredi 7 mars 2008

Deux sacs poubelle pour le ministre

Le siège de Bercy a été levé.
Hier matin, après trois jours et trois nuits passés sur place, avoir distribué des centaines de tracts aux fonctionnaires de Bercy et aux passants, discuté avec plusieurs dizaines de personnes et reçu beaucoup de témoignages de sympathie à l'égard de son action, NS55 avait revêtu son bleu de travail. Pour un dernier job à effectuer : équipé d'une échelle, d'une rallonge électrique et d'un... sèche-cheveux, il a passé près de trois heures à retirer les slogans et les affiches qui distiguaient le camping-car depuis des mois.
Un long et méticuleux travail, pour lui rendre sa banalité.

Sa tâche accomplie, l'ex-infiltré a déplié deux grands sacs poubelles qu'il a rempli avec ces bouts d'autocollants tombés à terre. Dans le sac, donc, les fameux " secret-défense", " trahison d'Etat " et autres slogans chocs. Dans le sac, également, les photos et les noms deux deux anciens directeurs généraux des douanes à qui l'ex agent reproche leur attitude. Fiévet y a également déposé la pile de tracts qu'il lui restait à distribuer. Il a enveloppé le tout d'un puissant adhésif, puis s'est dirigé d'un pas décidé vers l'accueil du ministère, pour déposer cet étrange colis devant les fonctionnaires chargés de filtrer les entrées.



" C'est pour le ministre ! ", a expliqué NS, devant le visage médusé de ses interlocuteurs. Il avait également pris un de ses deux tee-shirt floqués " secret défense" et une " affaire stupéfiante " pour les besoins de son tour de France. Devant le regard interrogatif des agents, il a seulement expliqué que c'était pour que le ministre puisse faire son footing.

Les agents de sécurité ont ensuite eu droit à la lecture d'un courrier que l'ancien aviseur des douanes avait rédigé à l'intention d'Eric Woerth. Préalablement, il avait d'ailleurs appelé une dernière fois le cabinet du ministre du Budget pour demander qu'on fasse envoyer quelqu'un réceptionner à l'accueil un colis.
Puis NS est reparti, laissant son curieux colis, son tee-shirt et son courrier aux agents un peu gênés.

NS55 lit sa lettre dans le hall d'entrée du Ministère...


Il était autour de 15h, et NS55 venait symboliquement d'abandonner ses habits du narcotour de France, et à travers eux cette peau dont il essaie de se débarrasser et cette histoire que les autorités ne préfèrent pas voir.
La très gênante et honteuse affaire Fiévet tenait désormais dans ces deux sacs poubelles déposés aux pieds du ministre.

Le camping-car pouvait maintenant reprendre sa route. Il était environ 15h10, quand le laika s'est éloigné pour se perdre dans la circulation parisienne.
Sur ses flancs, les affiches et les slogans provocants avaient disparus. Mais un oeil averti, pourtant, parvenaient encore à les lire.
En transparence.

jeudi 6 mars 2008

La messe de Bercy

Bercy est une cathédrale. Un bâtiment froid et immense, une véritable forteresse qui semble imprenable et incarne la toute puissance de l'Etat. Même flanqué de sa remorque, le camping-car du narcotour de France installé au pied du ministère depuis la nuit de lundi à mardi semblait bien minuscule face à la démesure de l’ogre des finances. A l’image du combat mené seul par l’homme en colère - malgré ses autocollants, ses slogans et son histoire sulfureuse et gênante.
Assise sur ses certitudes, ses moyens et son autorité, l'administration toute puissante de Bercy a quelque chose d'un monstre d’indifférence.

NS 55 a donc campé jour et nuit depuis la nuit de lundi à mardi au pied de Bercy. Le cabinet du ministre n’a pas rappelé, bien que Fiévet se soit entêté, donnant chaque jour un nouveau coup de téléphone pour demander à être reçu dans ces lieux où il l'était autrefois pour discuter des moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre le narcotrafic. Mais sans doute le ministre en campagne et ses collaborateurs avaient mieux à faire que de s’occuper du cas bien gênant de cet emmerdeur.
Alors, forcément, la partie semblait bien inégale. Même toute cette énergie, cette tenacité vitale, oui, cela paraissait presque dérisoire.
Fiévet et son Laika face au ministère des Finances, ces derniers jours, c’est l’histoire de David et Goliath, au fond. Celle du pot de terre face au pot de fer. On sait généralement comment la partie se finit dans notre monde bien réel.
Ne reste, alors, plus qu’à s’en remettre à la liturgie.
Question de religion.

mercredi 5 mars 2008

Le final sur Rue 89

Alors que le siège de Bercy se poursuit, voici le lien vers le long sujet que consacre David Servenay au final du narcotour, sur l'excellent site d'information Rue 89.
La chose est fort complète, avec des vidéos, des pièces et des articles.
Elle a été mise en ligne en début d'après-midi. C'est à lire, à voir et à écouter tout de suite, en cliquant sur ce lien pour aller directement sur le site : Rue 89

Vous pouvez également regarder ici-même deux vidéos signées Rue 89 :






mardi 4 mars 2008

L'explication finale

Le tour de France vient de toucher Paris, la ville capitale, pour boucler son harassante boucle. Le final est lancé, maintenant.
Arrivée dimanche en milieu d’après-midi, l’équipe de tournage n'a guère eu le temps de s'endormir - comme d'habitude, penseront les plus fidèles de nos lecteurs. La tête de la course était elle sur place depuis trois jours, pour régler les derniers détails avant le lancement du feu d'artifice.
Les opérations ont démarré sur les chapeaux de roue. Lundi matin, dès 5h30, alors que la nuit enveloppait en totalité la région parisienne, le véhicule s’est mis en route à la lueur de ses phares, en direction d’une rue bourgeoise et tranquille du centre de Paris. Une visite très matinale à laquelle NS55 tenait beaucoup. Alors que l’horloge de la cabine du véhicule avait tout juste passé le cap des 6 heures du mat’, le pilote immobilisait le camping devant le domicile d’un ancien directeur général des douanes. Une longue attente débutait.



Au final, malgré plusieurs tentatives, NS ne parviendra pas à parler de vive voix à celui à qui il entendait demander des explications sur son attitude au moment où l’ex-infiltré des douanes attendait l’aide et le soutien de ses employeurs - ni même à le croiser, la présence de ce visiteur pas vraiment souhaité ayant visiblement dissuadé sa cible de se montrer.

Hier après-midi, alors que le soleil avait enfin percé dans le ciel, Fiévet avait rendez-vous avec Denis Robert au jardin du... Luxembourg. Le journaliste était lui aussi à Paris, pour répondre à un nouvel épisode de l’extravagant feuilleton judiciaire et à la véritable guerre procéduriale destinée à l’abattre après ses révélations sur Clearstream et les méandres du système bancaire international. Au cours de leur rencontre-promenade, les deux hommes ont évoqué la question du blanchiment et des mécanismes subtils employés par les spécialistes du recyclage – parmi lesquels les narcos et les bénéfices tirés du trafic de stupéfiants sont particulièrement moteur.



Ce matin, le sous-marin se trouvait face à l’entrée d’honneur du ministère de l’Economie et des finances. A une place de choix - la première. NS avait lancé les opérations en pleine nuit : dès 2 heures du mat’, il était sur zone.
La nuit a été courte, mais elle lui a permis de gagner place par place quelques dizaines de mètres lui garantissant la pôle position.

Au moment de notre arrivée sur place, ce matin, un premier visiteur stoppait sa moto : David Servenay, de Rue 89, venu pour un « droit de suite » consacré aux aventures et aux tribulations de notre camping-cariste. Peu de temps après, le bureau nomade du narcotour était retapissé par une patrouille de police. Du coup, tout le monde a eu droit à son petit contrôle d’identité.
Une formalité à laquelle nous nous sommes pliés de bonne grâce, et opérée, d’après les agents, à la demande de leur hiérarchie.

Autre visite médiatique, celle d’un journaliste envoyé par l’excellent Technikart. Le mensuel société prévoyait depuis plusieurs semaines un article sur la caravane du tour et ses-à-cotés. Une visite en immersion sur une étape qui n’avait pu se faire jusqu’à présent pour cause d’incompatibilité d’emploi du temps.
Le final parisien aura peut-être réparé cette réciproque frustration.

La matinée a également été consacrée à de petits travaux pratiques. Dans une température sibérienne, renforçant le caractère inhumain des grandes esplanades de Bercy, Fiévet a du pousser à pied au-delà de la gare de Lyon pour faire des photocopies du tract qu’il a prévu de distribuer aux agents du ministère.



NS s’est présenté une première fois à l’accueil du siège des bourses de France, afin de demander à voir François Auvigne, ex directeur général des douanes, en poste au moment où sa situation judiciaire s’est définitivement dégradée. Selon les vigiles, l’homme était en vacances.
Pas de chance…

De retour à son camp de base stationné sous les flancs du ministère, l’ex infiltré, très tenace, a composé le numéro du standard de Bercy. Il a demandé à son correspondant du cabinet d'Eric Woerth à être reçu par le ministre en fonction. A l’autre bout du fil, la voix lui a promis de rappeler.
Pour l’instant, en ce début d’après-midi, l’homme en colère n’avait pas de nouvelles.

Quoiqu’il en soit, le siège de Bercy est lancé, désormais.
Le camping-car face à la toute puissance du bâtiment de Bercy.
Quelque chose d'un remake de Don Quichotte à l'assaut des moulins.
Pour un même résultat ?

----
A noter : vendredi dernier, le Laika s’est invité devant le bâtiment de la direction générale des douanes.

samedi 1 mars 2008

NS55 l'infiltré et NS le président...

Lundi dernier, vous vous en souvenez peut-être, le convoi du tour avait débarqué à Noalhat, créant l’évènement dans cette minuscule commune qui ne compte que quelques maisons et quelques oies (voir précédemment).
Lors de l’échange assez chahuté qu’il a eu avec Michel Charasse, pour toute réponse à sa main tendue, l’ancien locataire de Bercy avait renvoyé Marc Fiévet vers Nicolas Sarkosy : « vous n’avez qu’à aller voir Sarkosy ! », s'était emporté l'homme à bretelles.
Sans doute le sénateur-maire ne pensait-il pas si bien dire : en effet, par un hasard suprême, le président avait choisit l’Allier voisin pour effectuer une visite dans la France profonde, histoire d’un peu oublier ses déboires à Paris et dans les sondages. Aussitôt dit, aussitôt fait !
Ni une, ni deux, lundi soir, la décision était prise de mettre le cap sur Saint Pourçain sur Sioule, où le grand homme était annoncé pour le lendemain.

Après être passé par Vichy, le camping-car était sur le lieu en pleine nuit. La petite ville était déjà bouclée et sécurisée par les services d’ordre de l’Elysée et de la préfecture. Finalement, nous avons trouvé un endroit pour dormir sur le parking d’un supermarché. Alors que le Laika effectuait ses dernières manœuvres, une patrouille de gendarmerie est venue voir de près cet étrange convoi barré d’un mystérieux et très voyant « Secret défense ».
Quelques contrôles d’usage, et la nuit était à nous.

Le mardi matin, le programme présidentiel annonçait deux visites dans des entreprises et une réunion dans une salle communale. Après quelques hésitations, NS décidait d’abandonner la première visite pour cibler celle prévue à 11h00 sur le site d’une usine appartenant à Vuitton, le maroquinier de luxe. Avec Emmanuel, nous avons effectué un premier passage de reconnaissance, pour voir de quelle façon le camping-car pouvait se positionner. Alors que nous venions de saluer le responsable de l’encadrement de la presse, juste devant l’entrée du parking de Vuitton, mon portable s’était mis à sonner. C’était NS, resté à plusieurs km de là, qui m’alertait pour me prévenir qu’une patrouille de gendarmerie avait décidé de l’évacuer en dehors de la… ville.



Si le camping-car et ses slogans avaient donc bien été neutralisés, NS décidait de revenir sur place, sans son véhicule cette fois. Problème, nous étions interceptés par les mêmes gendarmes. Qui nous interdisaient cette fois l’accès à la route amenant au site de Vuitton, bien que je leur ai présenté ma carte de presse. Une décision totalement arbitraire et sans fondement légal. En effet, non seulement le périmètre n’avait été l’objet d’aucun arrêté interdisant sa fréquentation (comme c’était bien le cas, par contre, dans les rues de ST Pourçain), mais tout le monde pouvait accéder au site : les camions, les véhicules, les spectateurs et, comme il se doit, les journalistes.
A croire que le simple fait de se promener avec l’aviseur suffit à vous faire sortir du cadre du droit…

Revêtu d’un tee-shirt floqué d’un flamboyant « narcoscoop, attention secret défense », Fiévet s’installait donc sur le dernier rond point avant l’accès à la petite route, pour attendre le cortège roy..., pardon, présidentiel. Qui arrivait avec une bonne vingtaine de minutes de retard sur le programme officiel.
Très étroitement encadré par les gendarmes (dont un en particulier avait décidé que son rôle était d’empêcher l’expression citoyenne), Fiévet tentait d’attirer l’attention de l’autre NS, en l’interpellant au moment de son passage en voiture.



Cette première mission accomplie, nous avons pris ensuite la direction du centre de St Pourçain. Avec un objectif : le président était annoncé au Chêne vert, le meilleur restaurant du coin.
Evidemment, NS55 ne pouvait laisser passer pareille occasion.
Avec, à l'arrivée, un joli coup double :



Des emmerdes et une couscous-party...

La Gazette, hebdomadaire de Thiers appartenant au groupe Centre France (propriétaire notamment de la Montagne), consacre un sujet à l'escale du narcotour de France en terre auvergnate, dans son édition de la semaine, parue jeudi.
L'article est publié en page 3 sous la signature de Maxence Schoene, le rédacteur en chef de l'hebdomadaire.
Il y est notamment question d'un " ex ministre qui veut qu'on arrête de l'emmerder " et d'une mystérieuse " couscous-party " devant un ministère...