vendredi 29 février 2008

Le sonore de France bleu Auvergne

En attendant de vous livrer les derniers échos des tribulations du convoi, retour sur la très vivante étape de Puy Guillaume...

Vous vous en souvenez, le boss du tour était arrivé sur place dimanche matin. Avant de s'inviter dans une réunion électorale de Michel Charasse, lundi soir (voir le sujet précédent sur ce blog).

Voici comment France bleu Auvergne présentait à ses auditeurs cette étrange tournée, et les raisons de sa présence sur place.
Diffusé lundi 25 février, le reportage " sur cet homme tenace qui compte obtenir réparation des 11 années qu'il a effectué " faisait l'ouverture du journal du matin de la station :




mardi 26 février 2008

Une soirée houleuse

Fin de soirée sportive, hier soir (lundi soir), sur le tour de France. Dans l’après-midi, le convoi avait mis le cap en direction de Vichy, pour une halte dans la charmante et petite commune de Ris. Une escale champêtre, sous un soleil de printemps. NS55 était à la recherche d’une candidate aux élections cantonales, qui dispute à Michel Charasse son siège de conseiller général du canton de Chateldon. Si le site de la candidate en campagne annonçait son passage dans la commune à partir de 14h, elle n’était pourtant pas au rendez-vous qu’elle avait elle-même fixé. Petit détail amusant, qui valait un petit clin d’œil, la dame fait campagne avec un... camping-car, qui lui sert de permanence électorale nomade.
A croire que le camping-car est devenu l’arme fatale de tous les combats (qu’ils soient judiciaires ou politiques !).

A défaut, NS a été accueilli à bras ouverts par la population locale. Il a été invité pour un apéro un peu tardif (ou en avance, c’est selon) dans une garden party d’excellente tenue. Dans ce petit coin de paradis, les amis du jour ont bu le verre de l’amitié – un petit vin local, jugé excellent par NS. Les échanges ont porté, en vrac, sur la campagne électorale, sur l’action de l’ex-infiltré (les hôtes avaient acheté le journal du jour, dans lequel était publié un article sur leur visiteur), sur les communistes, sur la raison d’Etat et, bien sûr, sur Michel Charasse, véritable baron sur ces terres.




Après un rapide et assez spartiate brin de toilette (à l’eau froide, torse poil et en extérieur !), Fiévet était prêt pour le plat de résistance du jour. Revêtu pour la circonstance d’une chemise blanche, il s’est en effet invité à une réunion que Michel Charasse donnait dans une minuscule commune de quelques dizaines d’âmes. Quand il est arrivé sur place, un peu après 18h, une dizaine de personnes d’un public assez âgé écoutait religieusement la bonne parole du sénateur-maire de Puy Guillaume. NS est allé s’asseoir sur une chaise, au fond de la pièce.
L’exposé de l’ex-compagnon de Tonton a duré une éternité. Par moments, flottait une impression de malaise dans la pièce. Si Fiévet se tenait sagement à sa place, le battage médiatique entourant son séjour dans le Puy de Dôme était probablement arrivé aux oreilles de quelques-uns des supporters de l’homme au cigare.
Pendant ce temps interminable de la messe charrassienne, un ballet de voitures de gendarmerie donnait une dimension improbable à l'événement. Car le dispositif régalien, qui semble toujours accompagner l’ex-ministre (en tout cas à chaque fois que NS pointe le bout du nez de son camping-car), était accompagné d’une présence en force de la presse régionale, venue non pas pour assister à cette passionnante réunion mais pour exercer un droit de suite, en présence du principal intéressé.




Malheureusement, Michel Charasse n’était pas disposé à répondre à la curiosité des journalistes. Qu’il a remis à ce qu’il pense devoir être leur place - celle de pions à qui on dispense la bonne parole comme une oie qu’on gaverait en exigeant qu'elle se tienne au garde à vous, et à qui ont fait fermer les micros quand les questions deviennent moins plaisantes.
Le tout, avec un verbe très personnel et fleuri – ces emmerdeurs de journalistes étant vertement remis à leur place.

Cette charmante soirée avait ce matin les honneurs d’un nouvel article dans La Montagne.
France 3 Auvergne, de son côté, dont le premier sujet tourné dimanche a eu droit ce lundi soir à une diffusion dans le journal national des régions, consacrait dans le JT de midi un reportage à cette rencontre impossible – ou un peu, pour le moins, heurtée.
Un reportage, signé Christelle Juteau et Eric Taxil, visible ici :




lundi 25 février 2008

Carton plein pour le tour de France à Puy Guillaume

Les médias étaient sur la brèche ce dimanche pour accueillir en force l’arrivée du camping-car de NS55 dans la commune de Michel Charasse. Avec une belle moisson, à la clé :

Ce matin, La Montagne consacre un sujet à la nouvelle visite du narcotour à Puy Guillaume. Publié en page 4 du quotidien d’Auvergne sous la signature de Laurence Couperier, l’article souligne la ténacité de l’ex numéro un des aviseurs français, qui « ne lâchera pas ceux qui m’ont lâchés ». On apprend que Fiévet, dont une photo téléphone portable à la main, lunettes de soleil et codes Dalloz (procédure pénale et code pénal) dans l’autre, demande la communication de son dossier, que même une juge n’a pu obtenir.

L’article, sous le titre « Sarkozy peut faire quelque chose », bénéficie d’une manchette en Une, dans l’édition de Thiers. A noter, un petit voisinage amusant : sur la même page, celle des faits divers, on relève un autre papier consacré à un « voleur de victuailles trahi par une… saucisse sèche » !
La chose est en accès libre sur le site du journal, en version réduite (en attendant la mise en ligne de sa version complète sur ce blog) : La Montagne

De son côté, France Bleu Auvergne était également sur l’étape de ce dimanche. Le sujet a été diffusé dans le journal du matin de la station. Si le site internet de la radio annonce bien ce sonore, avec un petit lancement présenté en texte, l’écoute de ce journal matinal n’était malheureusement pas possible en cette fin de matinée (bien que cette option soit proposée...).

Enfin, France 3 Auvergne réagissait dès hier soir dans son édition de 19 heures. Le reportage, réalisé par Sébastien Naissant et Richard Beaune, a fait l’ouverture de cette édition du dimanche soir, avec un lancement soignée de la présentatrice.
Il a eu droit aujourd’hui lundi à une seconde diffusion élargie à l’inter-région Rhône-Alpes, dans le Midi Pile. Le sujet est arrivé en 3ème position sur le prompteur du présentateur (à 12h03), après un second consacré à la toute récente cérémonie des Oscars de la nuit dernière.
Ce sujet devait également remonter à la rédaction nationale de France 3 (qui gère une édition de toutes les régions de France), avec une possible diffusion dès ce soir – affaire à suivre, donc.

Vous pouvez regarder le sujet du JT de France 3 Auvergne de dimanche soir, en cliquant sur la fenêtre ci-dessous, pour lancer le défilement des images :




Egalement (en bonus pour les accros), le lancement du Midi Pile de ce lundi. Dans un style un peu plus « paillettes » :




dimanche 24 février 2008

Le tour de France de retour dans le fief de Charasse

Retour à Puy Guillaume, ce dimanche, pour le narcotour : alors qu’il avait lancé son tour de France dans le fief de Michel Charasse - le ministre du Budget à l’époque où il avait commencé ses actions d’infiltration pour le compte des douanes françaises -, NS55 a tenu à revenir sur le lieu de la première étape de son tour de France pour boucler la boucle de son périple, avant de lancer le final parisien de son voyage. Dix mois sur les routes de France, plus de 23 000 km avalés, des dizaines d’étapes et de villes visitées, autant ou presque de nuits passées sur les bas-côtés des routes de France ou sur des parkings de zones commerciales, de supermarchés ou d’autoroutes, la plupart des antennes des douanes de France et de Navarre visitées – des directions en tout genre aux écoles où se forment les actuels et futurs douaniers.

La jonction entre le Laika et l’équipe de tournage s’est effectuée ce matin, autour de 9h30, à une petite dizaine de kilomètres de Puy Guillaume. Le convoi a ensuite pris la direction de la ville-étape, pour s’immobiliser sur la place principale, face à l’hôtel de ville où Fievet avait reçu un accueil glacial, en mai dernier.


L’ex infiltré avait convié les médias locaux pour un point presse dominical. Le premier arrivé était un journaliste de France Bleu Pays d’Auvergne. Fiévet avait contacté une journaliste de la station, rencontrée en novembre dernier à Paris, à l’occasion d’une journée de formation à laquelle il avait participé en tant qu’invité (voir l’article paru le 29 novembre sur ce blog, à cette occasion).
Dans la foulée, sur le coup des 11h10, une seconde voiture blanche s’est arrêtée sur le parking de la place de la mairie. Deux hommes à bord ont foncé sur Fiévet, avec qui ils avaient pris rendez-vous le matin-même.
Après quelques conciliabules, la petite troupe s’est dirigée d’un pas décidé en direction du bar-tabac située juste en face, le Surcouf, où nous avons désormais nos habitudes. Au passage des trois hommes, la dizaine de jeunes gens installés à la terrasse du bar ont immédiatement dévisagé l’un d’entre eux.
« Je suis connu », a-t-expliqué. « Je présente le journal du week-end ».


Installés dans une salle à l’arrière de l’établissement, ils ont immédiatement engagé la conversation.
Un peu après, Laurence Couperier, de La Montagne, et Maxence Schoene, de La Gazette, sont arrivés à leur tour. Les deux journalistes avaient déjà couvert la première étape du tour de France de NS.
Naturellement, ils étaient donc au rendez-vous, pour cette visite hautement symbolique, en pleine campagne électorale.


Sébastien Naissant, le journaliste de France 3 Auvergne, a cherché sans succès à joindre Michel Charasse pour lui demander une réaction. A défaut, il a réussi à contacter Gilles-Jean Portejoie, le conseil de Michel Charasse.
L’avocat connaît bien l’affaire Fiévet, puisqu’il avait eu à le croiser devant la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris, lorsque l’ex-ministre et actuel sénateur-maire de Puy-Guillaume avait été débouté à deux reprises de la plainte qu’il avait déposé contre Marc Fiévet, qu’il accusait de l’avoir diffamé dans un article paru dans Le Parisien (et titré « Charasse m’a trahi »).
Sur le parking de la place de l’hôtel de ville, le journaliste de France 3 a passé à l’ex-agent des douanes l’ex-bâtonnier de Clermont-Ferrand.
Une conversation plutôt musclée, comme vous pourrez en juger dans ce petit extrait.




Résultat des courses de cette journée bien chargée, les téléspectateurs auvergnats auront droit ce soir à un sujet dans le journal régional de 19h de France 3.
Un article est attendu dans l’édition de demain de La Montagne. Un reportage radio devait également être diffusé sur l’antenne de France Bleu Pays d’Auvergne – aujourd’hui ou demain matin (le reporter de la station étant reparti sans que nous ayons eu le temps de lui demander la date et l’heure de diffusion de son sujet).
Enfin, un article devrait sortir dans la prochaine édition de La Gazette, qui sort jeudi prochain.

Nous vous donnerons évidemment les différents éléments à voir, lire et entendre, au fur et à mesure que nous les récupèrerons .

jeudi 21 février 2008

Le narcotour chez les Normands !

Les lecteurs de Paris-Normandie ont eu droit à des nouvelles du narcotour dans l'édition du jour de leur quotidien. En effet, le Laika et son chauffeur étaient de passage hier à Rouen, pour une opération devant l'école des douanes de la ville.
Dans son papier, le journaliste Manuel Sanson joue sur les mots, avec cet article titré " l'ex-agent infiltré renseigne les étudiants ".
Il souligne que l'ex-informateur des douanes n'abandonne pas son combat, pour lequel " il ne manque pas d'arguments ".
L'article est accompagné d'une photo sur laquelle on voit NS55 poser devant le camping-car, un exemplaire de son livre (Dans la peau d'un narco) à la main.

vendredi 15 février 2008

Le 12/13 de France 3 sur le narcotour de France

L'édition nationale du journal de France 3 de ce vendredi 15 février a consacré un sujet de 2'30 mn à l'action de l'ex-infiltré, comme annoncé hier ici-même hier après-midi.


Signé par Didier Brignand et Robin Teboul, le sujet a été diffusé à 12h42. Dans son lancement, le présentateur du journal évoque " le sort extraordinaire " de cet homme qui a fait " 11 ans de prison pour rien ", et qui " a tout perdu ".

Le commentaire du journaliste souligne pourtant l'action hors-norme de NS55, qui " a inflitré les cartels colombiens ", " fait tomber une centaine de trafiquants " et permis " la saisie de 107 tonnes de drogue ". " Des résultats sans précédent ", comme l'a souligné Jean-Henri Hoguet, l'ancien patron des services d'action des douanes.
Dans une interview réalisée dans le bar-tabac situé juste en face de la DNRED, le reportage évoque également la singularité, la difficulté et l'ambiguité des actions d'infiltration - dont Fiévet a du payer la note, seul, pendant que les responsables de la hiérarchie douanière se retranchaient derrière le secret-défense.



jeudi 14 février 2008

Retour sur l'escale de Brest

Chose promise, chose due, c'est bien connue !
Voici donc le premier article consacré par Le Télégramme à l'étape du narcotour du 8 février dernier.
L'article, paru dans l'édition brestoise du journal du samedi 9, évoque le film en projet autour de l'histoire de NS, qui devrait sortir au cinéma.
Le voici (cliquer pour aggrandir) :


L'agent infiltré au 12/13h de France 3 national

Seconde journée rue de Charonne, à Paris, devant le siège de la DNRED pour le camping-car du narcotour de France. NS55 a passé la nuit sur place et a pu dormir 4 à 5 heures à bord du véhicule. Ce matin, sur le coup des 11 heures, il a reçu la visite d'une équipe de tournage de la rédaction de France 3, venue tourner un reportage pour le journal de 12/13h de demain, vendredi 15.
Un peu après 14h, après avoir déjeuner sur place, l'ex-infiltré a pris la tangente pour se perdre dans Paris. Quelques menues opérations logistiques s'imposaient - une vidange et un reboostage des batteries, en particulier.

mercredi 13 février 2008

Le Narcoshow sur Cafebook

Avec un peu de retard à l'allumage (c'est l'hiver, soyez donc charitables !), un article consacré au document choc sorti l'année dernière sur l'histoire de NS55 dans un nouveau et excellent blog. Ca s'appelle Cafebook, ça parle en vrac de littérature, de livres, de documentaires, de films et de presse, c'est plutôt rock et enlevé.
En un mot, ça mérite le coup d'oeil - à mettre dans ses favoris, donc !
Pour revenir à nos moutons, voici donc le lien pour lire la chronique sur Dans la peau d'un narco, signée Emma Z., avec une interview de votre serviteur, qui revient sur le combat de Fiévet, mais aussi sur le documentaire en tournage autour du narcotour. Ca s'appelle Narcoshow et c'est ici : cafebook.free.fr

NS55 dans l'enquête du Télégramme

Le Télégramme de Brest consacre un nouvel article dans son édition du jour à l'histoire incroyable de Marc Fiévet. Paru en page 9 du quotidien breton, cet article vient boucler une série de reportages choc, signés Hervé Chambonnière, dans lesquels le journaliste plonge avec ses lecteurs dans le monde trouble du narcotrafic.
Dans NS55 au coeur des réseaux (titre du papier du Télégramme), le journaliste revient longuement sur le cas stupéfiant de ce " dealer au service de l'Etat français ", " aux missions couvertes par le secret défense ", que " rien ne prédestinait à ce rôle ".
Il est notamment question " de l'ombre de Pasqua, de l'impunité de certains amis du pouvoir " et de "drogue qui arrivait sur des aéroports militaires français " servant à " financer des opérations clandestines ".

Après cette alléchante mise en bouche, il ne vous reste plus qu'à lire l'article dans le texte (cliquer pour aggrandir):


Pendant ce temps, le narcotour se trouve à Paris, pour une escale technique. Le camping-car s'est positionné devant le siège de la DNRED (le service action et renseignement des douanes), rue de Charonne. NS a pris position devant le bâtiment dans la nuit, à 3h30, quand une place de choix s'est libérée face au bâtiment.


A 3h50, après quelques savantes manoeuvres, le Laika était parfaitement installé, prêt à tenir le siège de la DNRED. Ainsi positionné devant la " maison-mère ", entre le bâtiment et le café-tabac Le Cléopâtre, annexe de la douane, Fiévet était à pied d'oeuvre ce matin. Il n'a d'ailleurs pas fermé l'oeil de la nuit.


Ce matin, après cette nuit de veille, l'infiltré du tour de France avait déjà rencontré plusieurs douaniers. " Quelques vieux de la vieille, plutôt sympas", commente-t-il. " Les jeunes, eux, ne connaissent pas mon histoire. C’est donc une bonne action pédagogique ! ".
L'ex-infiltré a prévu de rester quelques temps face à ses anciens employeurs. En attendant de lancer les dernières étapes de ce narcotour. Avec quelques sacrées échappées en perspective. Il devrait y avoir du spectacle.
Nous en reparlerons ici. Cela va sans dire.

samedi 9 février 2008

Le Tour en Bretagne

Tel Astérix lancé dans son tour de Gaule, tel un compagnon allant de ville en ville dans une démarche initiatique, l'aviseur vient d'ajouter une nouvelle épopée à son tour de France en bouclant une semaine en Bretagne. Ainsi, les lecteurs du Télégramme de Brest ont eu des nouvelles des aventures du singulier tour de France de NS55, dans l'édition de ce samedi 9 février.
En effet, le quotidien breton consacrait un article en page 14, en pages actu, à la visite dans leur ville du camping-car et de son pilote. Pour le coup, dans l'article signé Alain Coquil, Marc Fiévet devient... nantais - en référence à son rattachement à la direction nantaise des services de renseignement des douanes, lorsqu'il était en service, en immersion au sein des réseaux de narcotrafiquants.
Ne cherchez pas l'article sur le site du Télégramme, il est seulement proposé en accès payant. Nous tâcherons de vous le proposer en lecture dans les jours qui viennent, ici-même.
Alain Coquil a rencontré Fiévet vendredi, alors que celui-ci était en opération sur le quai des douanes, sur le port de Brest. Il était déjà venu interviewer l'ex infiltré à Boulogne, en janvier dernier.
Lors de cette visite brestoise, l'homme en colère a vendu 5 exemplaires de son livre à des douaniers curieux de connaître les dessous de cette sulfureuse et gênante affaire.


Le mercredi 6 février, le convoi du tour était à Vannes. Le lendemain, jeudi 7 février, le Laika a fait une halte à Lorient, devant la recette des douanes. Fiévet y a distribué son fanzine, et a vendu un livre. Le contact a été nettement moins chaleureux quand l'ex envoyé spécial des douanes françaises a décidé de tenter d'entrer dans le bâtiment, sur le coup des midi. Il a été refoulé froidement.
A noter également que Quimper aura été visité par NS, au cours de cette semaine bretonne. Le receveur était de mauvaise humeur.
Une habitude, en somme...

jeudi 7 février 2008

2008, année de l'offensive !

Vous l’aurez constaté, ces dernières semaines, c’était silence radio sur le blog du tour de France. Un silence angoissant principalement du à des difficultés logistiques dans l’équipe, un peu dépassée par les exigences du début d’année. Pour autant, ce silence dans ces colonnes ne signifiait pas l’inaction du côté de Marc Fiévet et du camping-car, loin de là. En effet, pendant que le premier des français changeait de Cecili... pardon de femme, pendant qu’un certain Jérôme Kerviel égarait 5 milliards d’euros (et avec lui la banque française son honneur) comme on perd un bifton de dix euros, pendant que le monde basculait en 2008, le Laika poursuivait son patient travail de maillage de la carte hexagonale. Il avait fallu d’abord opérer quelques réparations. Il faut dire que les km avalés en 2007 avaient laissé des traces, et pas seulement sur l’organisme humain.
S’il est valeureux et vaillant, le Laika n’est plus un jeune premier.

Ce mois de janvier, le camping-car a notamment opéré quelques passages du côté de Paris, pour préparer le grand final du tour. Il s’est, parmi d’autres choses, offert une halte à l’aéroport de Roissy, devant la PAF (police aux frontières). Le Tour de France s’est également invité hors des frontières françaises. Ainsi, il était récemment en visite en Belgique et à Rotterdam. A Bruxelles, tout d’abord, au moment où on fêtait la journée mondiale des douanes, dont le siège de l’organisation mondiale se trouve à Bruxelles. L’OMD a d’ailleurs décrété 2008 année de la lutte impérieuse contre le narcotrafic, face à la gravité de la situation. Puis le camping-car a mis le cap au nord, direction Rotterdam, premier port d’Europe et entrée privilégiée de la drogue sur le vieux continent. Nous avions retrouvé Marc Fiévet pour l’occasion, puisque ce voyage avait pour objectif de mener l’enquête sur les routes de la drogue et de remonter un peu le fil du passé, vers des souvenirs déjà anciens mais qui ont eu leur importance dans l’histoire de NS55 - les lecteurs de Dans la peau d’un narco s’en souviendront.

A l’occasion de ce voyage, nous avons pu mettre en boîte plusieurs moments importants et intéressants. Avec notamment des rencontres, parmi d’autres choses, avec les journalistes d’un des tous premiers quotidien du pays (bas). Nous avons pu ainsi apprendre pas mal de choses sur ce qui se passe aujourd’hui en Hollande. Il était par ailleurs assez amusant, à vrai dire, de se retrouver au camping à Rotterdam en plein mois de janvier - surtout pour quelqu’un comme moi qui déteste le camping. Mais bon, le temps était plutôt clément pour cette période de l’année, et l’eau chaude des douches collectives appréciable.
Et puis, vous l’avez compris, le tour impose quelques compromissions avec ses idéals de vie.

Le Tour de France de l’aviseur s’apprête dorénavant à vivre des semaines décisives. En effet, nous allons maintenant attaquer les étapes où se jouera ce tour.
L’heure de vérité approche.
Les jours qui viennent livreront leur verdict.