jeudi 4 octobre 2007

Le tout à l’image

Sur le tour de France, chaque jour réserve son lot de surprises, d'actions, de situations improbables, ses rencontres, ses frustrations, ses moments de lassitude et sa peine. Le programme est copieux, le timing serré et l’aventure au coin de la route ou de la rue.
La preuve en images, en vrac, dans tous les sens...



De la route, du bitume, des étapes et de belles aires de parking comme points de chute, des plots, des rencontres, de la fatigue et de la colère... Le tour de France impose son rythme et ses règles. Pas une raison suffisante pour en perdre son élégance naturelle. Une fois le terrain de campement délimité, l’aviseur sape : veste marron pour homme mur, polo Lacoste bleu, jean coupe moderne, mocassins cirés à la papa, et le tour est joué ! Ne manque plus à l’ensemble qu’un petit coup de chifounette pour lustrer ses lunettes et notre routier retrouve toute sa superbe. Paré pour de nouvelles aventures !

A peine le pied posé à terre (sur le pavé), la caravane du tour prend ses aises. Première étape, la pose de l’indispensable paillasson, garantie de la propreté à bord d’Air force one, le surnom du navire amiral de NS55. Pas une minute à perdre : le protocole n’attend pas !



Propreté intérieure, allure extérieure, même combat : la moindre petite saleté, la moindre égratignure et le docteur intervient. Une croisière au long cours est aussi une affaire de style, non ?







Quelque soit la tenue, le lieu et l’heure, la lourde logistique de la caravane se déploie : le geste sûr, l’homme en colère manie la rallonge électrique avec dextérité. Un geste très pur, qui n’a rien à envier au lancer du lasso des festivals de cow-boys de l’Arizona !


Sur le Vieux-Port de Marseille, au petit matin, l’aviseur fait le job. Il distribue au public un numéro du fanzine qui accompagne sa route. Sur cette image, il a visiblement identifié une cible sur laquelle il fond. « Demandez le Narcoscoop, demandez ! »



Toujours sur le Vieux-Port, la distribution du Narcoscoop se poursuit. Un fanzine ici, un autre là, un autre encore ici. L’information n’attend pas, le jeu de jambes du porteur fait le reste...



Avec sa tenue de distributeur de presse, NS55 sensibilise le quai des Belges, face à la Canebière. Bien que pressée, cette femme n’échappera pas à la vista de son informateur.






Et hop, un nouvel exemplaire du Narcoscoop qui a trouvé sa cible ! Les papys du Vieux-Port apprécient…










Des navettes, du poisson et du scoop. De quoi préparer une bonne bouillabaise.
Tout le monde sera servi.
Tout le monde !




A Noailles, c’est la tournée générale devant les étals des marchands de fruits et légumes. Distribution gratuite, pour pas un euro de plus.



Dans les studios de Radio JM, à Marseille, en pleine conversation avec Elsa Charbit, avant de passer sur le plateau de l’émission littéraire de l’animatrice. Toujours la même verve, micro ouvert ou pas.



Cette fois, la voix est chaude, prête à porter la bonne parole aux oreilles des auditeurs. La fièvre monte. Le geste accompagne le verbe, précis, minutieux. Des petites inflexions nerveuses, saccadées, qui font un peu d’air...



Arrivée devant la direction des douanes de Marseille, où NS55 avait fait une halte lors du prologue de mai. Exceptionnellement, il se déplace sans le Laika. A peine le tournant donnant sur l’avenue Robert Schuman passé, il reconnaît le lieu : « ah, voilà la maison ! »



« Chère madame, vous savez lire ? » Et hop, encore un numéro du fanzine qui a trouvé propriétaire devant les douanes de Marseille.








Fiévet un peu avant midi, devant la porte des douanes. Attendant les clients.








Cette fois, les vannes sont ouvertes. La déferlante vers les restaurants et les tables où chacun s’apprête à aller déjeuner s’annonce. Bravache et décidé, le patron du tour décide d’affronter la vague. La main tendue.








Des scoops et de l’info sur les narco pour les douaniers.
Enfin un journal spécialisé !








« Allez, allons-y, ne soyez pas timides ! Il n’y en aura pas pour tout le monde ! »









Un petit tour de manivelle, et la caravane est prête à suivre à l’aventure le camping-car amiral. Admirez la vigueur du poignet : remarquable.




« Bon, messieurs, on ne va pas s’éterniser en pleurnicheries inutiles : l’heure des adieux a sonné. Le tour n’attend pas ». Face à ses amis à l’âme lourde et déjà nostalgique, l’aviseur s’apprête à quitter Marseille.
C’est aussi comme ça qu’on grandit...





Derrière des lunettes noires qui caractérisent l’espion de classe, le pilote trace sa route avec détermination.






Soudainement, à l’approche d’un rond-point, une apparition...








Une rencontre d’un troisième type.
Sous le signe du... rose !









Au bord de la route, NS55 prend le temps de donner un coup de main à un automobiliste en détresse.




Deux raies lumineuses percent la nuit profonde de Montpellier sur un gilet jaune...
Les martiens n’ont qu’à bien se tenir



A l’intérieur du Laika, confortablement calé dans le salon central, normalement réservé aux officiers de bord, Emmanuel en plein travail.
Le studio de montage ne chôme pas.




Nike athletic, tout simplement !











Le téléphone, un outil incontournable du tour. Avec le soutien de Nike athletic, bien sûr









NS55 sait dénicher les endroits les plus chic pour planter le camp. Comme ici, en plein milieu d’une zone commerciale de la banlieue de Montpellier.
Ca ne s'invente pas !



« Bon, alors, il arrive ce foutu bus ? »








Toto, pas narco !










A chacun ses histoires.
D’un coté Toto, de l’autre...










Il faut parfois se résoudre à abandonner le confort du Laika pour frapper l’ennemi, quand les rues parfois trop étroites ne permettent pas au Laika de se positionner face à la cible. Les transports en commun s’imposent alors.









Après la route, les bus, il faut parfois marcher et marcher. Condition physique irréprochable de rigueur







Le parapluie dans une main, la valise de vrp dans l’autre. Les livres et les fanzines suivent…
Pour un peu, on aurait l'impression de pister un détective privé !

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