dimanche 7 octobre 2007

Un dimanche sur le tour

Aujourd'hui, c'est dimanche. Et relâche sur le tour de France.
Nous avons passé la nuit à Castelsarrasin, sur la route entre Toulouse et Agen, installés sur une base nautique, au bord du canal des deux mers. Avec l'électricité et l'eau gratuites, ce qui est à noter. En effet, ce voyage est l'occasion de découvrir que rien n'est facilité aux camping-cars en France. Pas de lieux où stationner, des interdictions partout. Même en pleine campagne, il est très souvent impossible de s'arrêter - ainsi, dans la nuit de vendredi à samedi, à la recherche d'un coin pour dormir, nous avons traversé pendant près d'une demi-heure une toute petite route dans une forêt immense et très dense, sans jamais pouvoir faite halte. De sorte que ce véhicule de la liberté absolue se révêle bien souvent totalement contraint et abonné aux sordides zones commerciales, où il est possible de s'immobiliser.
L'hospitalité offerte par Castelsarrasin n'en a été que plus appréciée. Nous avons pu recharger un peu les accus, bien entamés. Faire des courses, travailler dans le studio de montage à bord, envoyer des mails, nourrir le blog...
NS55, lui, s'est mis aux travaux de logistique : vidange des cuves d'eaux usées, recharge de l'eau (250 litres d'autonomie) et de l'électricité, pose de matériel " promotionnel " d'appui de son camping-car.
Samedi soir, nous avons même été assister au match du XV de France contre les blacks, dans un café de Castelsarrasin. Et donc voir la victoire des français face à l'ogre néo-zélandais.
Nous avons repris la route vers l'ouest autour de 11h00 ce matin. Sur la route, NS55 s'est arrêté à Valence d'Agen pour une visite au salon du chocolat. Au programme, dégustation, rencontre avec les organisateurs, échange avec des auteurs de polar et surtout rencontre du... parrain du lieu. Mais je ne vous en dis pas plus pour le moment. Nous sommes en train de dérusher le tournage du jour et avons prévu de mettre en ligne une séquence pas triste, dès que la chose est calibrée (ce soir, j'espère, ou demain au plus tard).
Pour le moment, pendant que Marc se laisse aller à la sieste sur le parking (ses frites et son burger coca avalé), je vais rejoindre Emmanuel pour fumer une clope à l'extérieur du Mac do où nous avons fait halte, une fois de plus (et de trop !) pour profiter d'une connection Internet.
A très vite.
Olivier-Jourdan Roulot, depuis Agen

Aucun commentaire: