lundi 5 novembre 2007

La quadrature du cercle...

Hier soir, avec Emmanuel, nous avons longuement discuté par téléphone sur la suite à donner au projet, et sur celle du tour de France en général – la première question n’allant pas sans l’autre. Nous n’avons à ce jour toujours pas de producteur. J’ai relancé celui avec qui nous sommes en contact depuis déjà très longtemps. Il m’a envoyé un mail dans lequel il explique qu’il sera rentré demain du Maroc et qu’il a l’intention d’aller au contact avec les chaînes de télé.
Par contre, je n’ai pas eu le temps de faire passer une présentation un peu détaillée du projet à l’autre producteur avec qui j’en avais discuté par téléphone – et qui semblait vraiment intéressé par l’idée d’un film sur la drogue, pris sous l’angle d’un constat dur et froid, et plongé au cœur de la guerre opposant les Etats aux trafiquants.
Malheureusement, depuis le début, nous sommes confrontés à ce terrible dilemme : dans les semaines qui précèdent une session de tournage, nous devons nous concentrer sur la préparation du tournage. Pendant le tournage, nous sommes… sur le tournage, évidemment. Du coup, nous n’avons pas le temps de chercher du côté des producteurs, dont nous avons pourtant impérativement besoin. Et quand, enfin, nous revenons d’une session de tournage, nous devons faire face à une tonne de travail (qui n’a rien à voir avec ce film en développement) qui s’est accumulée en attendant notre retour. Résultat, là encore, nous manquons cruellement de temps pour relancer ou accélérer la machine.
C’est ce qui s’est passé pour ce producteur qui attend des éléments pour se prononcer sur ce projet qui semble vraiment l’intéresser.
En réalité, c’est un cercle vicieux, vous le comprenez. Seule la possibilité d’avoir un producteur à nos côtés nous permettra d’aller au bout de ce projet dans lequel nous croyons. En même temps, seule cette présence nous apportera le confort de travail, en ne nous obligeant plus à courir mille chevaux à la fois pour financer le coût de ce film pour le moment auto-produit. Nous ne pourrons avoir du temps pour nous concentrer entièrement sur ce projet qu’à partir du moment où nous aurons une chaîne ou un producteur derrière nous.
Problème, c’est maintenant que nous aurions besoin de temps pour justement trouver des indispensables soutiens…
A s’arracher les cheveux !

Olivier-Jourdan Roulot

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