samedi 1 mars 2008

NS55 l'infiltré et NS le président...

Lundi dernier, vous vous en souvenez peut-être, le convoi du tour avait débarqué à Noalhat, créant l’évènement dans cette minuscule commune qui ne compte que quelques maisons et quelques oies (voir précédemment).
Lors de l’échange assez chahuté qu’il a eu avec Michel Charasse, pour toute réponse à sa main tendue, l’ancien locataire de Bercy avait renvoyé Marc Fiévet vers Nicolas Sarkosy : « vous n’avez qu’à aller voir Sarkosy ! », s'était emporté l'homme à bretelles.
Sans doute le sénateur-maire ne pensait-il pas si bien dire : en effet, par un hasard suprême, le président avait choisit l’Allier voisin pour effectuer une visite dans la France profonde, histoire d’un peu oublier ses déboires à Paris et dans les sondages. Aussitôt dit, aussitôt fait !
Ni une, ni deux, lundi soir, la décision était prise de mettre le cap sur Saint Pourçain sur Sioule, où le grand homme était annoncé pour le lendemain.

Après être passé par Vichy, le camping-car était sur le lieu en pleine nuit. La petite ville était déjà bouclée et sécurisée par les services d’ordre de l’Elysée et de la préfecture. Finalement, nous avons trouvé un endroit pour dormir sur le parking d’un supermarché. Alors que le Laika effectuait ses dernières manœuvres, une patrouille de gendarmerie est venue voir de près cet étrange convoi barré d’un mystérieux et très voyant « Secret défense ».
Quelques contrôles d’usage, et la nuit était à nous.

Le mardi matin, le programme présidentiel annonçait deux visites dans des entreprises et une réunion dans une salle communale. Après quelques hésitations, NS décidait d’abandonner la première visite pour cibler celle prévue à 11h00 sur le site d’une usine appartenant à Vuitton, le maroquinier de luxe. Avec Emmanuel, nous avons effectué un premier passage de reconnaissance, pour voir de quelle façon le camping-car pouvait se positionner. Alors que nous venions de saluer le responsable de l’encadrement de la presse, juste devant l’entrée du parking de Vuitton, mon portable s’était mis à sonner. C’était NS, resté à plusieurs km de là, qui m’alertait pour me prévenir qu’une patrouille de gendarmerie avait décidé de l’évacuer en dehors de la… ville.



Si le camping-car et ses slogans avaient donc bien été neutralisés, NS décidait de revenir sur place, sans son véhicule cette fois. Problème, nous étions interceptés par les mêmes gendarmes. Qui nous interdisaient cette fois l’accès à la route amenant au site de Vuitton, bien que je leur ai présenté ma carte de presse. Une décision totalement arbitraire et sans fondement légal. En effet, non seulement le périmètre n’avait été l’objet d’aucun arrêté interdisant sa fréquentation (comme c’était bien le cas, par contre, dans les rues de ST Pourçain), mais tout le monde pouvait accéder au site : les camions, les véhicules, les spectateurs et, comme il se doit, les journalistes.
A croire que le simple fait de se promener avec l’aviseur suffit à vous faire sortir du cadre du droit…

Revêtu d’un tee-shirt floqué d’un flamboyant « narcoscoop, attention secret défense », Fiévet s’installait donc sur le dernier rond point avant l’accès à la petite route, pour attendre le cortège roy..., pardon, présidentiel. Qui arrivait avec une bonne vingtaine de minutes de retard sur le programme officiel.
Très étroitement encadré par les gendarmes (dont un en particulier avait décidé que son rôle était d’empêcher l’expression citoyenne), Fiévet tentait d’attirer l’attention de l’autre NS, en l’interpellant au moment de son passage en voiture.



Cette première mission accomplie, nous avons pris ensuite la direction du centre de St Pourçain. Avec un objectif : le président était annoncé au Chêne vert, le meilleur restaurant du coin.
Evidemment, NS55 ne pouvait laisser passer pareille occasion.
Avec, à l'arrivée, un joli coup double :



1 commentaire:

Le président de "la PF" René, Georges, HOFFER a dit…

Impressionnant. Je conseille à tout le monde de regarder ces trois vidéos d'une vérité implacable. Je pense que beaucoup de personnes ne savent pas ou ne peuvent pas croire ce "que" c'est. La bête est là et ses serviteurs ont autant peur que lui. Surtout peur "pour eux". A en crever. Je me demande combien est payée la personne chargée d'ânonner "Monsieur le président", "Monsieur le président " (ad libidum).
D'un ridicule mortel.
Chère Française, cher Français digne d'être homme ou femme, il est l'heure de redevenir Homme ou Femme. Bravo Monsieur Marc FIEVET (avec tout "ce" que je pense d'un douanier ou ex-douanier), bravo pour ce reportage. Mon e-mail est renehoffer@yahoo.fr
Avec Honneur


Le président de "la Polynésie française",
Président des Françaises et des Français
René G. HOFFER
Tél (689) 77 71 70

http://www.myspace.com/renehofferprdelapfsic

http://www.euro-ombudsman.eu.int/decision/fr/032077.htm

http://www.euro-ombudsman.eu.int/decision/fr/020570.htm

http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&videoid=13600801