mercredi 14 novembre 2007

Il est passé par ici...

Le camping car a quitté Boulogne sur Mer depuis quelques jours, déjà. Il s’est un temps positionné quelque part dans le centre de la France, dans une base tenue secrète, caché et prêt à fondre sur l’ennemi en profitant de l’effet de surprise. Depuis avant-hier, il semble qu'il ait commencé à manoeuvrer. On prétend l'avoir vu ou croisé, ici et là. Ainsi, il aurait été aperçu aujourd'hui du côté d'Avignon, devant le bâtiment des douanes...
La rumeur circule, difficile à vérifier...

Pendant que le directeur de l’épreuve fignole avec sa légendaire minutie (celle des vieux loups de mer qui ont traversé plus d’une tempête) les derniers détails des prochaines étapes du narcotour, nous nous agitons pas mal de notre côté, pour être fin prêts pour le redémarrage du tournage. En nous multipliant tout azimut, à dire vrai un peu dépassés par l’ampleur de la tâche.
Côté soutiens financiers, rien de nouveau à l’ouest, ou presque : Yannis, le désespérant producteur avec lequel nous entretenons une singulière liaison qui ne mène pour le moment à rien, si ce n’est à nous faire nous arracher les cheveux, est bien rentré du Maroc. Il va bien, rassurez-vous. Pour le reste...

Lundi, alors que nous travaillions dans nos bureaux installés dans un atelier d’un quartier populaire de Marseille, il n’était pas au rendez-vous téléphonique pourtant fixé par lui, à 14h30. Une fois de plus...
Voyant le temps défiler, j’ai fini par prendre les devants. Mais au moment où il a décroché une autre ligne sonnait. Prioritaire, à l’évidence. Sans que je n’ai le temps ni l’énergie pour articuler quelque chose d’intelligible, Yannis avait raccroché en promettant de rappeler dans les minutes qui suivaient.
Lundi soir, à l'heure du souper, l’inénarrable Yannis n’avait toujours pas rappelé...

Finalement, alors que nous nous étions promis de ne plus perdre de temps avec ce goujat pour concentrer nos efforts vers des producteurs plus sérieux, notre ami a fini par rappeler hier après-midi. A croire que les minutes n’ont pas la même valeur pour tout le monde... Sans doute faut-il d’ailleurs chercher ici une explication à ces entrechats stériles qui n’ont que trop duré à notre goût. Yannis doit donc relancer la machine, d’après ses dires, élargir son angle de tir en allant taper à un maximum de portes du côté des chaînes télé. Il réclamait de nouveaux éléments, qu’il fallait que je lui fasse passer. Il est vrai que le film, son angle et son approche ont eux le loisir d’évoluer, assez normalement, depuis le début de cette aventure. Ils se sont précisés, affinés, ils ont mûri, tout simplement.

Yannis m’a donc demandé des photos, un début de découpage, ainsi que des éléments sur le fond, l’angle ou les intervenants. De quoi constituer un dossier qu’il entend envoyer « sans faute » vendredi, pour « aller au carton » avec les chaînes et décrocher des rendez-vous. J’ai dit oui. Après avoir rejeté sa proposition de solliciter Le Droit de savoir, l’émission de l’insupportable Charles Villeneuve. « Pas envie », ai-je simplement répondu, un peu vexé qu’il puisse seulement envisager une telle hypothèse, au sujet d’une émission qui n’est pas vraiment notre tasse de thé, avec Emmanuel.

Côté médias, par contre, ça bouge un peu. Partenaire fidèle du narcotour, Radio Nova a passé un nouveau sonore capté par nos soins.Ce reportage a été diffusé sur l'antenne de la radio créée par le regretté Bizot vendredi ou lundi dernier. Nous n'avons pu l'entendre.
C'est un mail de Mathilde Serrel, l'animatrice de la matinale, qui nous a alerté. Mathilde nous a promis de nous envoyer le son pour que nous puissions vous le proposer ici même, sur le blog.

Hier, j'ai eu également un coup de fil de Sabine Bernède, journaliste de la Dépêche du Midi qui était venue couvrir l'étape toulousaine du narcotour. Sabine m'a dit que le grand sujet qu'elle avait préparé (elle avait aussi signé un petit papier dans l'édition du lendemain) devrait cette fois être bien publié ce dimanche. Là encore, nous tâcherons de vous proposer la chose.

Enfin, j'ai eu un échange téléphonique avec Nicolas Santolaria, responsable médias et audiovisuel à Technikart, excellent mensuel culture et société, qui fait référence dans le paysage des médias français. Il m'a dit avoir eu l'aval de sa rédaction en chef pour venir faire un papier en immersion sur le tour.
J'en ai parlé à Marc, qui a grogné, pas franchement ravi à l'idée d'embarquer un nouveau venu dans notre espace il est vrai déjà bien occupé...
Nicolas ne savait pas s'il rejoindrait le tour de France et sa promiscuité masculine dès ce WE : il avait sur le feu un autre reportage, pour ce WE également, mais l'affaire n'était pas sûre. Santolaria doit me rappeler, probablement ce jeudi, pour décider de la marche à suivre. Et savoir si ce sujet embarqué au coeur du narcotour sortira dans le numéro de décembre de Technikart ou plutôt dans celui de janvier.

Quoiqu'il en soit, pas mal de choses se préparent, comme vous le constatez. Il devrait y avoir de l'actu et du mouvement ces prochains jours, par conséquent.
Avec pas mal de choses intéressantes.
C'est ici, à suivre, au jour le jour...

Olivier-Jourdan Roulot

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